dimanche 14 novembre 2010


Étendue dans un pré, je contemplai juste à la hauteur de mon regard, le déferlement des brins d'herbe, tous identiques, chacun noyé dans la jungle minuscule qui lui cachait tous les autres. Cette représentation indéfinie de l'ignorance, de l'indifférence équivalait à la mort. Je levai les yeux vers le chêne : il dominait le paysage et n'avait pas de semblable. Je serai pareil à lui.

1 commentaire:

Marie a dit…

Très beau texte Lison!
J'aime beaucoup ta présentation.
http://maaa-rie.blogspot.com/